vendredi 9 septembre 2011

aujourd'hui nous avons repris nos activités à l'atelier

certaines d'entre nous étaient encore en vacances 

nous avons vu la technique du séminole 

un tablier agrémenté de bandes séminole

 l'après-midi s'est terminée, comme tous les vendredi par un goûté composé d'une tarte aux poires et une aux framboises 


La technique est inspirée des traditions de la tribu des indiens « séminoles » (antérieures à l’arrivée des colons sur le territoire américain) – difficile à dater précisément, entre 18e et 19e siècle 
Ils s’habillaient principalement de fourrures et décoraient leurs vêtements avec des bandes cousues et tressées réalisées avec du cuir coloré avec les plantes de la Géorgie et de la Pennsylvanie.
Lors d’un déplacement vers la Floride en 1830 pour signer un traité de paix, ils découvrent le tissu de coton industriel et l’intégrèrent à leurs coutumes vestimentaires.
À partir de cette époque, une fois l’an, les Séminoles remontaient le fleuve jusqu’à Miami et faisaient commerce de leur production.
Ils échangeaient des peaux d’alligator ou des plumes de héron très à la mode chez les bourgeoises américaines contre des rouleaux de tissus de coton qu’ils teintaient sur leur territoire comme ils l’avaient fait avec le cuir
Son particularisme ; réaliser à partir de bandes de tissus cousues parallèlement « à plat » puis coupées en transversal à divers degrés puis recousues, puis coupées encore et recousues … parfois 7 ou huit fois, jusqu’à obtenir un assemblage savant « séquentiel » du plus bel effet.
Quatre éléments prépondérants caractérisent le patchwork Séminole : les couleurs contrastantes, la texture des bandes réalisées, le mouvement produit par les assemblages et le modèle qui revêt une signification particulière familiale, historique ou religieuse.
Chaque décor écrit une « phrase » de l’épopée Séminole.
Chaque famille adopte un type de « séquences séminole » comme une signature.

La tribu Séminole et ses traditions existent toujours. Ci-dessus des enfants en costume traditionnel en 2003.
Elle fait toujours commerce de son art. 

dimanche 4 septembre 2011